Les 5 plus hautes montagnes de Kabylie

Des géants de pierre au cœur de l’âme kabyle

La Kabylie est une terre de reliefs, sculptée par les montagnes et bercée par les vents des sommets. Ces montagnes ne sont pas seulement des repères géographiques : elles sont porteuses d’histoires, de légendes, et d’identité. Voici les cinq plus hauts sommets de Kabylie, symboles de la force, de la beauté sauvage et de la spiritualité de cette région unique.


1. Lalla Khedidja (Tamgut Aâlayen) – 2 308 m

C’est le point culminant de la Kabylie et du massif du Djurdjura. Surnommée affectueusement « Tamgut » par les Kabyles (qui signifie “la reine” en berbère), Lalla Khedidja est souvent recouverte de neige en hiver, ce qui lui donne une allure majestueuse. Elle est le symbole de la pureté et de la grandeur de la région. Les randonneurs y accèdent depuis le col de Tirourda, et la vue au sommet est à couper le souffle.


2. Adrar n’Takanna (ou Akouker) – 2 188 m

Ce sommet, situé dans la chaîne du Djurdjura oriental, est moins connu que Lalla Khedidja mais tout aussi impressionnant. Il se distingue par ses crêtes abruptes et ses forêts denses, et abrite une faune sauvage exceptionnelle, notamment des singes magots et des rapaces.


3. Iferhounene (vers Tikjda) – 2 141 m

Proche de la station climatique de Tikjda, cette zone regorge de sommets au-delà des 2 000 mètres. Le site est très prisé en été pour les randonnées et en hiver pour les balades dans la neige. La région offre une vue imprenable sur la vallée de la Soummam et jusqu’à la mer Méditerranée par temps clair.


4. Azrou n’Thor – 2 116 m

Situé non loin de Tikjda, Azrou n’Thor signifie littéralement « le Rocher du Vent ». Il est entouré de mysticisme et de récits anciens. C’est un lieu de randonnée apprécié, à la fois pour ses panoramas vertigineux et sa forte valeur symbolique dans la culture kabyle.


5. Tizi n’Kouilal – 2 071 m

Moins fréquenté, mais non moins remarquable, ce sommet offre une vue panoramique exceptionnelle sur la Kabylie intérieure, ses vallées fertiles et ses villages perchés. Il reste un lieu privilégié pour ceux qui recherchent le silence des cimes et une connexion avec la nature profonde.


Plus que des montagnes : une culture enracinée

Ces sommets, visibles depuis de nombreux villages kabyles comme Ighil-Ali, veillent sur les habitants depuis des siècles. Ils ont inspiré les poètes, abrité les résistants et nourri l’imaginaire collectif. Escalader ces hauteurs, ou simplement les contempler, c’est s’approcher de l’âme kabyle, forgée entre ciel et pierre.

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