Un écrin de nature et de légendes à Ighil-Ali
À quelques pas d’Ighil-Ali, s’étend la forêt d’Ifri, un lieu majestueux où la nature règne encore en maître. Cet espace boisé, niché au cœur des montagnes de la Kabylie, est bien plus qu’un simple décor naturel : c’est un lieu de vie, de mémoire et de spiritualité pour les habitants du village.
Composée de chênes verts, de pins d’Alep et de cèdres, la forêt abrite une biodiversité remarquable. On y croise des oiseaux rares, des renards, des lièvres et parfois même des sangliers. C’est un terrain de jeux pour les enfants, un havre de paix pour les promeneurs, un refuge pour les amoureux de nature.
Mais la forêt d’Ifri, c’est aussi un lieu chargé de légendes. On raconte que certains arbres seraient habités par des esprits anciens, que des histoires de miracles ou d’apparitions ont marqué des générations. Ces récits transmis à l’oral renforcent le lien entre les habitants et cet environnement vivant.
Les sentiers qui la traversent sont empruntés depuis des siècles : pour aller chercher du bois, cueillir des herbes médicinales, ou tout simplement pour s’isoler et réfléchir. Certains chemins mènent à d’anciens lieux de rassemblement, où l’on discutait des affaires du village ou où l’on célébrait certaines fêtes rurales.
Ifri est également un symbole de résilience et de liberté, notamment pendant les périodes de lutte : la forêt a souvent servi de refuge aux résistants et aux combattants.
Aujourd’hui, elle reste un lieu de promenade, de recueillement et d’inspiration. Elle fait partie de l’identité profonde d’Ighil-Ali, et mérite d’être découverte dans le respect de ce qu’elle représente pour ceux qui y vivent.
